La process communication lecture de l’évolution de la personnalité

 

Il existe un certain nombre d’outils en développement personnel pour aider à l’introspection. Le plus important est de ne pas s’y perdre, ni de si complaire. Ils sont comme une boussole, pour se diriger, des balises pour se recentrer….

En voici un qui a clarifié mon parcours de vie et que j’utilise pour repérer mes besoins dans les étapes de mon existence : la process communication crée par Taibi Kahler. J’aime bien ce modèle car il propose une lecture dynamique qui évolue en fonction des moments clés de notre existence. Il existe 6 profils. Il y en a un qui constitue notre base, le socle de notre personnalité et des phases qui peuvent évoluer en fonction des aléas de la vie. Nous, nous construisons une sorte d’immeuble ou s’empile les phases au fur et à mesure de nos changements. Le but ici n’est pas de présenter le modèle, mais de l’illustrer dans mon parcours de vie jusqu’à aujourd’hui
Voici les 6 profils, je les donne dans l’ordre de mes étages :
Empathique- Rebelle- Travaillomane- Persévérant- Réveur- Promoteur

 

Une enfance « empathique »; faire plaisir

 

Mon socle, ma base est « empathique ». Enfant, je cherchais toujours à faire plaisir, à prendre soin des autres, à me rendre utile pour les autres. J’étais plutôt sage, en retrait, en attente de feed-back, de signes pour agir dans le sens de ce que l’on attendait de moi, de là ou je pourrais être utile, indispensable… Pas simple avec cette base de trouver son autonomie, pas simple non plus de trouver la limite de soi, faire le tri entre ce qui m’appartient de mes émotions et ce qui est de la contagion émotionnelle de l’autre.

 

Une adolescence « rebelle »; m’affirmer

Merci l’adolescence, j’ai plongé à pied joint dans la phase « rebelle », me positionner, affirmer mon positionnement, qui je suis… Toujours à chercher la paille dans l’œil du voisin. J’ai développé une vive stratégie relationnelle, scanner rapidement toutes les imperfections de l’autre, surtout celui que je considérais au-dessus de moi, pour le remettre à ma hauteur. L’objectif étant de démontrer mon individualité, ma personne plus que d’agir en quoi que ce soit. Période fatigante de conflit mais période de joie, de dynamisme, de découverte, d’affirmation de soi.

 

Le « travaillomane » pour assurer ma vie active

C’est quand je suis devenue mère et que j’ai voulu démontrer que je pouvais être mère exemplaire, épouse modèle, femme accomplie, professionnelle investie et compétente … bref Wonder Women que j’ai dû changer de phase pour pouvoir y arriver. « Travaillomane » est venue m’aider. Grosse locomotive pour assurer, planifier, organiser, penser, structurer, apprendre me former ; comptabilité, gestion, validation d’un master 2 en sociologie… Être partout, tout faire, tout assurer. Un « soi fort » excessif qui a voulu tout surmonter, sans prendre en compte les dangers…

 

Le persévérant, résilience d’un choc professionnel

C’est une épreuve professionnelle qui m’a permis de basculer en douceur dans la phase «persévérant ». Une situation toxique, un départ pour protéger ma famille et moi… L’envie toujours de travailler, mais différemment, travailler mais avec mes convictions, mes valeurs, apporter mes connaissances, ma vision, mon expérience…. J’ai suivi une formation de coach en Organisation avec l’analyse transactionnelle. Une période de développement personnel pour comprendre, nettoyer, me renforcer, me lancer. Je me suis intéressée aux neurosciences, aux méthodes actives de dynamique collectives. J’ai suivi de nombreux stages de formations à des techniques outillantes pour accompagner les groupes à la fois sur des process de cohésion d’équipes et des outils de valorisation et de communication. J’ai créé mon organisme de formation puis ma société de conseil et je suis repartie dans une dynamique passionnante de travail, tambour battant aller de l’avant.

 

Un AVC, le « rêveur » pour me reconnecter à la vie.

Puis le GROS GROS choc de ma vie, l’AVC, la rupture d’anévrisme qui m’a élevé dans les nuages de la phase « rêveur ». Dans ma phase « persévérant », j’avançais avec les convictions de mon mental qui bouillonnait, mille idées, mille pensées se bousculaient dans ma tête. Mais enfermée dans mon ego, je n’écoutais pas vraiment, je n’écoutais pas cette voix intérieure, celle de ma conscience. J’étais fermée aux signes d’un monde plus subtil, je voulais tout contrôler.

L’hémorragie cérébrale située au niveau du 3eme œil a ouvert ma conscience, je suis passée du tout intellect à l’écoute de mes intuitions, mes ressentis, j’ai pris au sérieux mes visions, les signes qui m’ont guidé. J’ai pris conscience que j’étais déconnectée de mon corps, je n’en ai pas pris soin, je n’ai pas respecté cette enveloppe d’incarnation. J’ai tiré dessus, je lui demandais trop. Bien sûr j’y faisais attention, mais c’était un entretien pour l’endurcir et le booster, pour être encore plus forte, meilleure, une forme de dopage…
Cette phase de « rêveur » a été une période boulimique de stage et de recherche de la voie de mon âme. J’ai découvert le monde ésotérique des chamanes, de la méditation, de la danse, des chakras, du tantra, de l’énergétique, du quantique… J’ai commencé à regarder ce monde de manière dubitative, méfiante, jugeante. Et je me suis rendue à l’évidence, trop de synchronicités qui deviennent évidence, la magie est entrée dans ma vie, mes yeux se sont ouverts à un autre angle de vue, plus lumineux. Mais attention pas dans la candeur, j’ai dû surmonter la pire épreuve de ma vie pour bien équilibrer mon existence, mon chemin. Le danger est de tomber dans le monde de l’illusion, des gurus ou prédateurs de tout genre. J’ai compris dans ma chair le sens de l’ancrage, qu’il y a du danger partout quand on s’éloigne de sa conscience, de son cœur et que l’on est plus à l’écoute de sa voix intérieure. C’est un chemin initiatique douloureux, qui vient percuter l’ego, le mental qui se défend. Changer d’énergie, de chemin demande du courage, de mettre son cœur au centre de son action, avoir du cœurage de changer sa vision, d’abandonner ses schémas, le cœurage de dire non à ce que l’on ne veut plus, le cœurage de prendre une voie différente et de l’assumer. C’est un choix, on a toujours le choix, aujourd’hui quand j’écoute mes ressentis, mes intuitions, quand je me connecte à ce qui m’entoure, je sais alors ce qui est bon pour moi, je sais où aller et je fais confiance à l’univers pour présenter sur mon chemin ce dont j’ai besoin pour avancer.

 

Le sursaut de la colère; la phase promoteur

 

La fin d’un cycle;  le promoteur pour faire rayonner et diffuser la sagesse de mes expériences

La dernière phase est celle du « promoteur », bien que l’on ne visite pas nécessairement toutes les phases dans sa vie, j’ai besoin aujourd’hui de l’énergie du « promoteur ». C’est la colère qui m’a fait basculer, le sentiment d’oppression, de manipulation mentale, d’asservissement, le NON, la prise de position. Elle est utile pour développer ce projet né de ma phase « rêveur », me faire connaitre de ceux qui ont besoin d’être soutenu dans leur projet. Accompagner comme j’aurai aimé l’être. Mettre au service de ceux qui veulent changer de paradigme, mon expérience, mes connaissances, mon soutien.

Mon ambition pour vous

Mon ambition est de vous apporter un entre deux ; rester pragmatique, rationnel, bien ancré dans votre réalité et vous apportez les outils puissants du vrai changement intérieur, celui qui répond à vos aspirations enfouies, prendre les devants avant l’accident…

Si mon histoire vous parle, si chakréation résonne pour vous, c’est certainement le bon moment de vous ouvrir à de nouvelles perspectives, bienvenue 😊