La dimension de la Mission ou le chakra Couronne.

 

Le nom sanscrit de ce chakra est Sahasrara, le « lotus aux mille pétales ». C’est le centre de la spiritualité, de notre mission, du pourquoi de notre existence sur terre. Lorsque l’entreprise a su s’ouvrir à cette dimension, elle est ouverte à plus large qu’à son propre fonctionnement, elle voit plus loin que l’aspect économique, elle contribue à l’évolution de l’humanité. Même à petite échelle son action localement agit pour l’équilibre et le bien-être des personnes et de son environnement.

La dimension de la conscience

 

C’est la dimension de la conscience suprême en connexion avec plus grand que soit. Certain l’appelle, la source, Dieu, l’humanité, l’univers, les origines, le hasard… peu importe les croyances et le nom qu’on lui donne. Cette dimension est sans dogme, sans jugement, sans preuve, c’est juste une certitude interne, quelque chose que l’on sent, que l’on sait au fond de soi. C’est ce qui nous porte sans que l’on en ait vraiment conscience. C’est lorsque nous ne sommes plus alignés avec cette connexion que nous ressentons un malaise, des doutes, un sentiment de grande solitude incompréhensible, comme si tout nous amenait à tendre vers cette unité, dans un état de complétude, de confiance absolue, loin des émotions parasites et des peurs du lendemain.

Une dimension différenciante pour l’entreprise

 

Pour l’entreprise cette dimension l’amène à plus d’humanité, plus de responsabilité, à aller plus loin, à voir plus grand que son fonctionnement propre, d’apporter un plus, du sens dans l’existence des personnes qu’elle connecte, de son environnement, du monde.
La dimension de la mission incarne une éthique, une démarche englobante qui ne satisfait pas que ses propres besoins mais qui marque son passage d’une utilité, d’une mission qui apporte un changement profond et durable dans la vie des gens. Elle acquière une notoriété qui la rend unique, modélisante, elle marque l’histoire par ses apports, ses idées, son importance. Elle participe à l’évolution de l’humanité.

Pensée, mental et conscience

 

La pensée et le mental envahisse notre cerveau en altérant notre conscience.
J’appelle mental, toutes les constructions acquises dans l’environnement, la sté, la famille, tous les conditionnements intégrés, les préconçus, les stéréotypes, nos croyances, nos protections…
J’appelle pensée, tout ce qui m’appartiens, mon moi, ma vérité intérieure, le lien d’accès à mes besoins fondamentaux. La connaissance pure de moi-même, la capacité à sentir et ressentir ce qui est bon pour moi. C’est le siège de mes intuitions mises en forme. C’est ma capacité d’analyse, de conception.
La pensée et le mental se focalisent dans le temps, passé ou futur, une ronde permanente qui empêche de vivre dans le présent. Cela bloque notre capacité à recevoir ce qui est. Nous sommes projetés dans nos inquiétudes du futur, dans nos regrets du passé, dans l’élaboration de stratégies qui mobilisent notre énergie. Nous nous fermons à la joie de vivre du présent qui est la seule forme d’être qui nous remplit de confiance et de bien-être. L’exemple d’Eckhart Tolle est plein de sagesse ; si nous imaginons un futur ou nous serons heureux, et que nous nous disons qu’aujourd’hui nous ne sommes pas heureux car cela nous manque, quand nous aurons atteint ce que nous imaginions qui nous rendrait heureux, alors nous ressentirons une frustration, car il nous manquera encore quelque chose pour atteindre la plénitude. Si aujourd’hui je suis heureux en imaginant une situation de bonheur et que je suis plein de gratitudes sans frustrations dans le moment présent, alors rien ne fait obstruction à ma sérénité.
Notre mental et notre pensée se bloquent sur ce que nous désirons ardemment, alors notre cerveau fonctionne à plein régime pour élaborer des stratégies pour atteindre cet objectif. Notre attente, notre désir saturent notre pensée, il n’y a plus de place pour voir ce qui vient à nous, les opportunités, les réponses à nos besoins, les autres options possibles bien plus simples et moins énergivores. Nous sommes déconnectés de notre conscience. Nous restons alors bloqués sur des stratégies complexes, lourdes, épuisantes qui empêchent de voir le champ des possibles et nous font dévier de la réalisation de notre but.
La conscience, se situe dans l’instant ici et maintenant dans le présent, dans ma capacité d’observateur. Observateur de mes ressentis corporels, observateur de mes pensées, observateur de mon attention, de mes actions. Si je suis présent à l’instant, je suis dans la conscience de mon existence, de qui je suis, de mes besoins, je suis ouvert, je suis dans ma complétude et rien ne vient ébranler ma stabilité, je peux vivre les moments difficiles dans l’acceptation, laisser circuler les émotions sans en être impacté dans mon être, dans mon corps.
L’entreprise qui est dans la conscience ouvre son fonctionnement à la recherche d’équilibre global en symbiose avec son environnement. Elle produit dans le respect des personnes, de l’environnement. Elle porte une éthique qu’elle affiche et surtout qu’elle applique.

Equilibre, déséquilibre, dimension trop ouverte ou fermée.

 

Quand la dimension de la mission est équilibrée, l’entreprise prospère dans la joie, elle diffuse du bien-être à ses membres et au-delà. Elle apporte sérénité et sens dans l’existence au-delà de sa structure. Elle est modélisante, elle incarne ses valeurs et ça se voit, ça se sait, elle attire l’abondance.
Quand cette dimension est fermée, l’entreprise est avide de possession matériel, de rentabilité, elle reste matérialiste et centrée sur sa prospérité dans une compétition permanente pour garder son pouvoir à la recherche d’un monopole dominant, asservissant son environnement. Elle détruit pour son profit, elle assèche les ressources, elle manipule et finit par générer le chaos. Elle ne respecte plus ni ses clients, ni les ressources, ni ses employés Elle peut être victime alors de « name and shame », de catastrophe sanitaire ou environnementale, de procès …
A l’excès, elle est centrée sur le spirituel, l’intellectualisation à outrance, elle ne produit rien, peut faire illusion et entrainer dans sa quête illusoire les individus en recherche de sens qui se laisseront manipuler.
Dans les 2 cas la chute peut être fulgurante car l’excès aveugle et un détail, un lanceur d’alerte peuvent venir ébranler ces systèmes vampirisant.

Le leader de la dimension de la mission ; le guide

 

Le guide est un sage, il est centré, aligné avec ses besoins et son environnement, il est empathique, humble, il agit avec détermination vers son but
Il a une conscience aiguë de ce qui l’entoure, il est connecté à plus grand, il se sent investi d’une mission d’action pour le monde, même à petite échelle, il contribue modestement au changement vers plus de respect et d’humanité.