La dimension de la vision ou le chakra 3ème Œil
Le nom sanscrit de ce chakra est Ājñā qui signifie au sens littéral « centre des commandes », on le traduit parfois par « connaitre », « commander, « percevoir »… Il incarne la sagesse, et fait appel aux facultés sensibles (l’intuition) et intellectuelles (le savoir).
Son élément est la lumière, après le son de la dimension de la communication, on entre dans la vision, ce qui est vu, perçu, c’est la lumière de la connaissance, du savoir. C’est la vision de ce qui est au-delà du perceptible, c’est ce qui se perçoit au-delà des apparences. C’est un champ large de connexion qui perçoit tout ce qui est pour en déterminer ce qui sera.
Un atout majeur pour l’entreprise, un 6ème sens.
Cette dimension est celle de la vision, du 6eme sens, de l’intuition. Elle est en lien avec l’affirmation d’Albert Einstein « l’imagination est plus importante que le savoir » . C’est le Eurêka d’Archimède, le siège de l’âme pour Descartes, la pomme de Newton , les synchronicités de Yung, l’inconscient de Freud, le bruissement des étoiles du matin de Vadim Zeland… tous les inventeurs, tous les créateurs, les artistes ont développé cette capacité à percevoir au-delà du visible, à être en avance sur leur temps, à faire avancer la science, la technologie. Cette dimension nous invite à aller voir plus loin que ce qui se trouve sous nos yeux. A percevoir ce qui est caché et qui ne demande qu’à être dévoilé. C’est un atout indéniable pour une entreprise que de développer cette qualité. Cela la rend libre, sure, elle trace un chemin nouveau que d’autres suivront dans son sillage. Elle peut être pionnière dans son domaine, ou juste insuffler une perspective nouvelle, une façon de faire, de voir, originale qui la place au-devant de ses concurrents. Elle anticipe, voit au-delà en se projetant dans le futur pour y percevoir son devenir. C’est aussi l’aptitude à prévoir les obstacles à venir, à voir ce qui pourrait s’opposer à ses challenges à surmonter, c’est tracer une ligne proactive essentielle au succès.
C’est cette capacité à se projeter, a construire une image claire de son futur, de ce que l’on veut, qui émet l’intention créatrice qui propulsera l’entreprise dans son devenir. Ce n’est pas pour rien que cette dimension se nomme « centre des commandes ». C’est le siège de ce qui va advenir.
La vision au-delà des apparences, du mental et de l’Ego.
La vision est intérieure et extérieure, elle perçoit plus qu’elle ne voit. Ma vue est trompeuse car elle est connectée avec mon mental qui a sa propre vérité. Mon mental, ce sont toutes les constructions acquises dans l’environnement, la sté, la famille, tous les conditionnements intégrés, les préconçus, les stéréotypes, mes croyances, mes protections, c’est un filtre que je me suis construit pour avancer, donner du sens à mon monde, pour me protéger, c’est mon Ego… Il devient un frein pour mon évolution, pour mon autonomie car il est régit par les émotions. Les émotions me déconnectent de la réalité, de mon champ de conscience, elles m’aveuglent, sous le coup des émotions, je ne vois plus les différentes options qui s’ouvrent à moi, mon énergie est dédiée à ma protection, je me ferme aux champs des possibles, aux opportunités qui se présentent.
Une entreprise qui est dans le mental, dans son Ego, s’enferme dans les dogmes, les concepts, les préconçus… elle ne s’ouvre pas alors à la nouveauté, aux possibles. Si elle est trop dans les pensées, dans l’élaboration technique, les plans d’actions, qu’elle passe une grande part de son énergie à vouloir maitriser tous les paramètres de son existence et de son devenir, elle dédie son énergie dans la stratégie au détriment de sa capacité d’observation à ce qui est, miroir de ce qui sera.
Une bonne vision intérieure, me permet d’être à l’écoute de mes ressentis pour percevoir ce qui est nocif pour moi, si je suis attentif à ma voix intérieure, je sais me positionner face à toute tentative de manipulation, je suis libre. Pour l’entreprise une bonne vision de son fonctionnement interne, lui permet d’être à l’écoute de ses besoins, d’anticiper les problèmes et d’ajuster.
Une bonne vision extérieure me permet de voir toutes les options qui s’ouvrent à moi pour choisir le futur que je veux vivre. Je vois dans les détails ce qui peut m’être utile, je sais me diriger vers les bonnes ressources, les bonnes personnes. Je suis présent dans l’instant, je suis dans la conscience de mon existence, de qui je suis, de mes besoins, je suis ouvert, je laisse aller ce qui est sans tension, dans l’acceptation. Je suis disponible aux opportunités qui s’ouvrent à moi comme par magie. Par exemple : si je suis stressé, je prends ma voiture pour aller en rendez-vous en ville, j’échafaude des plans pour pouvoir me garer, le départ, le trajet, tout en étant sûr que ça va être galère pour me garer, alors les faits me donneront raison, je vais tourner longtemps avant de trouver une place pour mon véhicule. Si au contraire, je suis sans inquiétudes, dans la confiance, tout en ayant anticipé mon RDV, alors étonnamment tout est fluide et une place se libère juste quand j’arrive… La confiance en la vie m’ouvre une réalité positive
Pour l’entreprise la vision extérieure lui permet de comprendre le marché, d’anticiper les besoins, de saisir les opportunités et d’être pionnière dans son domaine.
Contacter la vision
La vision est au-delà du mental, c’est l’inspiration qui se trouve en dehors de tout schéma, de tout concept au-delà de la pensée et de l’ego.
C’est quand on lâche le mental, que l’on fait le vide en soi, le vide dans son esprit que nous laissons la place et que les idées viennent tout naturellement. C’est quand nous nous sentons bien, que tout se déroule avec facilité harmonie, c’est le flow que décrit, Mihály Csíkszentmihályi un état de joie crée par les hormones du bonheur telle que la dopamine et les endorphines. (voir article sur la puissance de la joie).
La méditation peut aider à cela, toute forme de méditation car méditer n’est pas nécessairement rester immobile en tailleur sur un coussin. Nous pouvons méditer en toute circonstance, le sport comme la course à pied, les activités artistiques comme la peinture, les activités corporelles comme la danse peuvent faciliter une forme de transe cognitive qui nous plonge hors du temps, dans un espace ou les pensées compulsives s’éloignent et ou le savoir, l’inspiration s’ouvre à notre conscience.
Les micro-siestes, les pauses, la contemplation, la respiration consciente sont également des méthodes qui permettent de canaliser l’inspiration, la vision.
Equilibre, déséquilibre, dimension trop ouverte ou fermée.
Quand cette dimension est équilibrée, on atteint une forme de sagesse, un accès à la connaissance de manière intuitive, spontanée. Elle donne de la fluidité et de l’assurance dans la prise de décision, c’est clair et limpide. Il n’y a pas de doute, l’organisme est connecté à son essence profonde. L’entreprise sait anticiper la demande, s’adapter aux besoins, elle a toujours une longueur d’avance. Elle maitrise son fonctionnement interne qu’elle sait s’ajuster aux variations de son environnement.
Quand cette dimension est insuffisamment active, cela se traduit par un manque d’ambition, une difficulté à penser par soi-même, un sentiment de perte de repère. L’entreprise a du mal à prendre des décisions qui la concerne, elle copie des schémas de fonctionnement de ses concurrents sans les adapter à sa réalité. Elle n’est plus à l’écoute de ses fondements, de ses besoins, de ses objectifs. Elle vivote, sans capacité d’anticipation, d’adaptation, elle est soumise aux fluctuations et agitations de son environnement.
Lorsque cette dimension est suractive, on peut vivre dans le monde des illusions, de l’imaginaire, être déconnecté des réalités en étant persuadé de détenir la vérité. L’entreprise est en décalage avec son environnement client, elle se fourvoie et peut courir à sa perte dans des investissements et des offres inadaptées aux besoins du marché.
L’archétype du leader de la dimension de la vision : le visionnaire
Le leader visionnaire est de nature calme, c’est plutôt un solitaire, il recharge son énergie dans la nature, la contemplation, la méditation.
Il voit ce que les autres ne voit pas, il capte les informations subtiles, il fait des connections entre diverses informations qu’il traite instantanément pour en sortir un savoir. Il est intuitif, il sait sans vraiment savoir comment vérifier scientifiquement cette information. Il ne s’embarrasse pas des processus, des règles. En lien avec la dimension de la communication il saura parfaitement mobiliser l’attention et l’adhésion du plus grand nombre dans sa vision.
Il observe, il est patient, il ne se laisse pas envahir par la peur ni le stress. Il est anticonformiste, il ne se laisse pas influencer par la pensée du moment, ni par ce que les autres pensent de lui. Il a ses propres certitudes tout en étant ouvert à la pensée des autres. Il est capable d’adaptation car il sait anticiper le changement. Il devra notamment faire preuve de patience et de diplomatie car ses idées avant-gardistes peuvent effrayées où être trop en avance dans son temps.
Quand il est connecté à la dimension de la mission, il ouvre un potentiel de changement puissant d’ouverture au monde